INTRODUCTION

 

 

 

INTRODUCTION

 

1.1        OBJET DU PRESENT DOCUMENT                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                MISSIONS DE SECURITE :

 

 

Les attributions de la commission consultative de sécurité et d’accessibilité sont, en matière de visite, exercées par des sous-commissions départementales pour la sécurité contre les risques de panique dans les établissements recevant du public et les immeubles de grande hauteur et des commissions communales pour la sécurité contre l’incendie et les risques de panique dans les établissements recevant du public.

 

Dans la suite du présent document le terme " commission de sécurité " se rapportera aux commissions ou aux groupes de visite de la commission communale de sécurité.

 

La participation de la DPSP à ces commissions de sécurité est exercée par les architectes et les techniciens de la Division. La pertinence des avis émis par ces personnels repose non seulement sur leur compétence technique mais aussi sur une cohérence des comportements. Ce guide apportera des éléments pour aider les personnels en charge des commissions de sécurité à améliorer leur travail en mission.

 

1.2        LES PRINCIPES DE LA SECURITE INCENDIE

 

Dans les établissements recevant du public les principes de la sécurité incendie sont définis dans les articles R123-4 à R123-11 du code de la construction et de l’habitation. Ces règles fondamentales portent sur :

-        L’évacuation des occupants et l’accès des services de secours.

-        Les éléments de construction, la distribution intérieure et les matériaux d’aménagement.

-        Le nombre et la largeur des dégagements.

-        L’éclairage de sécurité.

-        Les installations électriques, les installations de chauffage et de ventilation, les installations de gaz et les installations de désenfumage.

-        L’alarme incendie.

 

Il est à noter que des établissements sont de par leur vocation particulière soumis à des règles définies par leurs ministères de tutelle. La liste de ces établissements est donnée à l’article R123-17 du code de la construction et de l’habitation.

 

1.3        REGLEMENTATION

 

A l’exception des dispositions à caractère administratif, de celles relatives aux contrôles et aux vérifications techniques, ainsi qu’à l’entretien, le règlement de sécurité ne s’applique pas aux établissements existants à sa date de mise en application.

 

Cette règle fondamentale a une importance primordiale lors de l’analyse du risque que seront amenées à faire les membres de la commission de sécurité lors de visites de bâtiments existants.

 

1.4        UTILISATION DU PRESENT DOCUMENT

 

Ce guide constitue un document cadre pour la participation du service aux commissions de sécurité.

 

Il est composé de deux parties principales. La première est relative au déroulement et au fonctionnement de la commission. La deuxième sous forme de questions réponses est relative à des décisions de la commission centrale et à certaines installations techniques particulières.

 

Il doit être pour l’utilisateur un outil de travail. Il n’a pas pour but de répondre à tous les cas particuliers pouvant se présenter sur le terrain.

 

 

 

2         ROLE DES COMMISSIONS DE SECURITE

 

2.1        GENERALITES

 

La commission de sécurité est une instance collégiale placée sous l’autorité du représentant du préfet ou du maire. Les compétences techniques particulières de ces membres ne peuvent faire obstacle au moment de l’avis à ce principe de collégialité.

La commission de sécurité est une instance consultative qui rend un avis auprès du Maire (autorité de police compétente) ou du Préfet. Cet avis ne lie pas cette autorité. Par exemple un avis défavorable n’oblige pas un maire à produire un arrêté de fermeture.

 

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2.2        MISSION DES COMMISSIONS DE SECURITE

 

La mission de la commission de sécurité est de rendre un avis auprès de l’autorité de police compétente dans les domaines définis à l’article 2 du décret 95-260 de mars 1995 et des arrêtés pris en application.

 

 

 

2.3        LES COMPETENCES DES COMMISSIONS DE SECURITE

 

Les arrêtés pris en application du décret précité fixent de façon précise les compétences particulières des différentes commissions.

 

Des arrêtés ou des circulaires peuvent donner aux commissions de sécurité des compétences particulières. Il n’existe pas à ce jour de recensement exhaustif de ces compétences. On peut citer par exemple la circulaire du Ministère des affaires Sociales de la Santé et de la Ville du 24 juin 1985 relative aux mesures de prévention dans les établissements sanitaires et sociaux suite à l’incendie survenu récemment à l’Hôpital de GRANDVILLIERS.

 

En application de l’article 4 du décret précité la commission de sécurité n’a pas de compétence en matière de solidité, elle ne s’assure que de l’existence des contrôles techniques définis aux articles 45 et 46 du décret précité. A l’ouverture d’un établissement en l’absence des pièces justifiant ce contrôle (attestation de solidité à froid), la commission ne peut émettre d’avis, elle doit reporter ses travaux. Il est important de souligner que ce contrôle n’est pas demandé lors d’une vérification périodique ainsi que pour les structures ou chapiteaux (CTS). Dans ce dernier cas se sont les articles spécifiques aux CTS qui fixent les modalités de contrôle en matière de solidité.

 

3         LES MEMBRES DE LA COMMISSION DE SECURITE

 

3.1        GENERALITES

 

Les commissions de sécurité à l’exception des groupes de visite sont sous la présidence d’un représentant de l’autorité de police à la ville de Marseille.

Parmi les membres permanents ont trouve :

 

·        Un représentant du Bataillon des marins pompiers de Marseille

·        Un représentant de la DDE.

·        Un représentant de la Police Nationale.

·        Un représentant de la DPSP

3.2        LA DPSP EN TANT QUE MEMBRE DES COMMISSIONS

 

Le représentant de la DPSP lorsqu’il représente le Directeur préside par délégation les visites des commissions communales de sécurité, en application de l'arrêté préfectoral de mars 1995.

Aucun texte ne fixe pour l’application des articles du règlement de sécurité de compétence entre les différents membres de la commission. De fait chaque membre peut donner son avis sur n’importe quel point réglementaire.

Le représentant de la DPSP devra porter une attention particulière sur les articles réglementaires. En dehors des domaines de compétence des commissions de sécurité tout avis est sans fondement.

Le représentant de la DPSP n’a cependant pas autorité pour statuer sur le fonctionnement de ces commissions. Ce domaine relève exclusivement de la présidence de la commission (Le Maire).

Au moment d’émettre l’avis le représentant de la DPSP peut se trouver en désaccord avec d’autres membres de la commission. L’article 39 du décret précité précise que l’avis rendu est le résultat du vote à la majorité des membres présents ayant voix délibérative. En cas d’égalité dans le vote le président a voix prépondérante. Le représentant du DPSP doit donc se soumettre à l’avis de la majorité. Il ne doit en aucun cas se désolidariser de l’avis de la commission. Les compétences techniques particulières du technicien de visite ne peuvent faire obstacle au principe de la collégialité des avis rendus.

 

Il est à noter que certains présidents de commission cherchent à obtenir un avis à l’unanimité des membres. Cette recherche du consensus est dans la plupart des cas la meilleure solution, le représentant du DPSP devra s’y tenir et prescrire en conséquence.

3.3        RESPONSABILITE DU TECHNICIEN

 

Le technicien est tenu de participer à la commission pour laquelle il a été désigné sauf cas de force majeure.

L’agent désigné représente le directeur de la DPSP. Il est tenu de signer les comptes rendus de visite (CRV) des commissions lorsque cette signature est requise par le président de la commission. Il est à noter que cette signature est faite en son nom propre, elle ne constitue pas un délégation de signature. Cette représentativité implique que l’agent désigné est jugé compétent par sa hiérarchie. Ce qui ne le dégage pas de ses responsabilités dans l’exercice de sa mission.

L’agent participant à une commission de sécurité ne peut prendre de décision remettant en cause la participation du Maire aux commissions de sécurité. Par exemple, il ne peut décider sur place si la présence du Maire est indispensable ou non à une commission, sauf si sa position hiérarchique le lui permet.

4         ORGANISATION DE LA PROGRAMMATION DES COMMISSIONS DE SECURITE

 

4.1        TYPES DES DEMANDES DE PARTICIPATION

 

Les convocations aux commissions de sécurité peuvent être écrites (inscrites sur le programme des visites )ou orales avec des degrés d’urgence différents.

Les convocations écrites sont transmises aux techniciens sous forme de planning hebdomadaire ainsi que sous forme individuelle par courrier, télécopie. Les convocations orales sont souvent liées au caractère d’urgence de la programmation mais elles sont affichés sur un tableau.

 

Les convocations comportent les renseignements minimaux suivants :

·        La date, l’heure et le lieu de la visite

·        Le nom, le type et la catégorie de l’établissement

·        L’objet de la visite (périodique, réception de travaux, ouverture, suite à un avis défavorable)

 

 

Q1/R 1 : Que faire en cas d’absence de renseignements sur une convocation ?

Le technicien doit prendre contact avec le secrétariat de la commission pour compléter la fiche de renseignements

 

 

 

 

 

 

 

4.2        TRAITEMENT DES DEMANDES

 

 

Toute programmation à une commission de sécurité fait l’objet, dès qu'elle est inscrite à un enregistrement sur le cahier de programmation des visites (registre des visites)

 

Parallèlement au cahier de programmation un planning de programmation hebdomadaire est remis à chaque techniciens et à la direction.

 

Les commissions sont effectuées les jours ouvrés pendant les heures normales. Toutefois, dans des cas particuliers certaines peuvent être prévues en dehors des heures normales ou à des jours non ouvrés. Dans ce cas elles sont effectuées par un personnel volontaire.

 

4.3        ATTRIBUTION

 

4.3.1       REGLES GENERALES

 

 L’attribution des commissions s’effectue par celui qui est chargé de la programmation, après visa du chef de service.

L’attribution des commissions s’effectue sur une période comprise entre le lundi et le vendredi de la semaine.

La programmation s’effectue au moins les 3 semaines précédentes.

L’attribution des commissions doit tenir compte de l’emploi du temps des personnels (congés, ARTT, stage, etc…). Pour cela, il est établi les règles suivantes :

 

·        Les techniciens doivent informer celui chargé de la programmation des réunions extérieures auxquelles ils participent et des visites de commission qu’ils souhaitent effectuer, des congés qu’ils ont déposés.

 

·        Un agent ne peut être programmé, pour effectuer une commission , s’il est absent plus de 5 jours ouvrés consécutifs, le matin de sa reprise.

 

 

La programmation est considérée comme close lorsque le nom de l’agent désigné pour y participer est inscrit sur le planning et sur le registre des visites. Toutefois, des modifications peuvent être apportées en cas de nécessité de service.

Il appartient à chacun de consulter régulièrement et en tout "état de cause avant de quitter le DPSP son planning et le registre des visites.

 

4.3.2       DESIGNATION D’UN REPRESENTANT A UNE COMMISSION

 

Les commissions pour lesquelles la présence d’un représentant de la DPSP est requise sont :

·        Les sous-commissions départementales de sécurité.

·        La commission communale de sécurité.

·        Certaines visites de chantier exigées par le représentant du Maire ou le Directeur de la DPSP.

 

 

4.3.3       CAS DES COMMISSIONS NE POUVANT ETRE ATTRIBUEES

 

Si pour des raisons d’emploi du temps il ne peut être désigné un agent pour effectuer une commission où la présence de la DPSP est requise, celui chargé de la programmation doit informer, avant la date de la visite, aux services ,exploitants concernés et autres membres de la commission, par télécopie et/ou mail l’absence de la DPSP.

 

5         PARTICIPATION AUX COMMISSIONS DE SECURITE

 

5.1        GENERALITE

 

 

Les visites ont pour but notamment :

-        De vérifier si les dispositions réglementaires applicables à l’établissement sont respectées.

-        De vérifier si les prescriptions émises antérieurement ont été réalisées et si les installations concourant à la sécurité incendie fonctionnent correctement.

-        De s’assurer que les vérifications réglementaires ont été effectuées.

-        D’étudier les améliorations ou les modifications à apporter à l’établissement.

 

Lors de la commission de sécurité l’agent qui y participe doit effectuer un certain nombre d’actions afin de déterminer si un avis favorable ou non peut être émis et le cas échéant des prescriptions assurant la mise en sécurité de l’ERP.

 

 

Ces actions correspondent à une démarche pour réaliser une analyse du risque.

Les outils nécessaires à cette analyse peuvent être imposés par les textes réglementaires (Rapports d’organismes agréés par exemple) mais aussi par les investigations qui seront menées lors de la visite.

 

 

 

Le déroulement d’une commission suit le logigrame suivant :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Il peut si nécessaire demander des pièces complémentaires.

 

La connaissance des pièces du dossier est indispensable pour réussir une bonne analyse du risque lors de la visite. Elle permet notamment de mettre en évidence des difficultés qui pourraient apparaître. Dans ce cas l’agent doit en collaboration avec sa hiérarchie déterminer les dispositions à prendre lors de la visite.

 

Il doit se munir des textes réglementaires et normes qui lui sont nécessaires pour l’accomplissement de sa mission.

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5.2        DEROULEMENT DE LA COMMISSION

 

5.2.1       ARRIVEE SUR SITE

 

Le technicien doit prendre ses dispositions pour être présent à l’heure indiquée sur la convocation.

 

Si pour un cas de force majeure il ne peut respecter l’horaire, il doit en informer le plus rapidement possible le secrétariat de la division ERP, afin que ce dernier prenne les dispositions nécessaires (Par exemple remplacement de l’agent ou information auprès des autres membres de la commission.).

 

5.2.2       REUNION PREALABLE

 

En tant que président de la commission, l'agent peut organiser et diriger les travaux de la commission.

 

L’agent doit au cours de la réunion préalable :

 

-         Se faire, éventuellement, présenter le projet en cas d’ouverture ou d’aménagement.

 

-         Demander si les prescriptions antérieures émises et contenues dans les pièces écrites ont été suivies d’effet et éventuellement se faire expliquer les travaux entrepris pour lever ces prescriptions.

 

-         Noter et analyser les rapports relatifs aux vérifications réglementaires et autres documents présentés.

 

 

-         S’informer des éventuels travaux non déclarés.

 

-         Se faire décrire les installations techniques pour lesquelles il ne possède pas de renseignements suffisants (dans sa fiche technique) pour l’analyse de ces installations.

 

 

L’agent, lors de l’étude des rapports relatifs aux vérifications réglementaires doit :

 

-         S’assurer que la mission relative à ces vérifications a été réalisée conformément aux textes applicables à l’établissement.

 

-         Analyser les non conformités et observations relevées par le vérificateur.

 

 

-         Poser les questions adaptées pour poursuivre son analyse ou se faire décrire les moyens mis en œuvre pour pallier ces non conformités.

 

A l’issue de cette première partie, l’agent doit informer les autres membres de la commission des difficultés rencontrées . L’agent à l’instar du Prévisionniste doivent préciser à l’exploitant les essais qu’ils souhaitent faire réaliser par celui-ci. Par ailleurs il informe les autres membres de la commission des locaux qu’ils souhaitent visiter.

 

Q2/R 2 : Que faire si l’exploitant refuse de réaliser certains essais :

 

Soit l’essai est indispensable à l’analyse du risque et à la formulation de l’avis. Dans ce cas il y a obligation de faire réaliser cet essai, il appartient à l’exploitant de prendre les mesures nécessaires à sa réalisation.

Soit l’essai n’est pas indispensable. Dans ce cas il devra être consigné dans le compte rendu le motif de ce refus.

 

Si les documents obligatoires ne sont pas présentés et si les différents membres de la commission ne peuvent statuer la visite peut être différée. Cette disposition importante ne peut être prise que par le président de la commission.

 

D’une manière générale un établissement en fonctionnement doit faire l’objet d’une visite, sauf s’il est dans une configuration particulière d’exploitation. Par exemple la commission passe au moment ou se déroule un concours, dans un tel cas les investigations menées lors d’une visite peuvent nuire au bon fonctionnement de ce concours. Il est donc opportun de différer la visite.

 

VISITE PERIODIQUE :

 

ACTIONS A ENTREPRENDRE

Documents concernées

Actions

Suites à donner

Registre de sécurité

A consulter dans tous les cas et s’assurer qu’il est complet

Demander les documents manquants et prescrire leur fourniture le cas échéant

Rapports de vérifications techniques

A demander selon le tableau ci-dessous

Voir tableau ci-dessous

Fiches des entreprises pour les installations tenues d’avoir des contrats d’entretien

Vérifier existence de ces fiches et suites données aux observations

Demander d’établir les contrats si non prévus

Prescrire si nécessaire la levée des observations formulées dans les fiches

Carnet d’entretien du groupe électrogène

Vérifier la périodicité de la maintenance et en particulier les essais en charge

Rappeler les périodicité de maintenance si elles ne sont pas respectées

Procès-verbal de la dernière commission de sécurité

Vérifier si des suites ont été données aux prescriptions

Contrôler les travaux exécutés

Documents concernées

Actions

Suites à donner

Extrait du registre de sécurité pour les CTS

 

Vignettes de contrôle sur les armoires électriques, les appareils de chauffage

Vérifier sa date de validité

 

 

 

 

Vérifier leur existence

 

Procédure de délivrance s’il n’y a pas existe d’extrait de registre de sécurité

Avis défavorable si impossibilité de fournir cet extrait en cour de validité

Si absence de vignettes demander une vérification par un OA

 

 

 

VERIFICATIONS PERIODIQUES

Installations concernées

Documents à demander et périodicité

Suites à donner

6 mois

1 ans

3 ans

5 ans

Toutes installations hors installations électriques

Les rapports de vérifications périodiques ne portent que sur le fonctionnement. Ils ne donnent pas d’avis sur la conformité des installations. Ils doivent faire apparaître l’étendu de la mission, la liste des installations vérifiées et des essais et un récapitulatif des observations.

Ne pas demander de rapports portant sur la conformité des installations

Installations électrique

Le rapport de vérification périodique doit comprendre les éléments définis à l’annexe 2 de l’arrêté du 10 octobre 2000 portant sur la vérification des installations électriques au titre de la protection des travailleurs

 

Désenfumage article DF8

 

TC

Rapport par OA si L1 ou L2 pour les espaces scéniques isolables ou L pour les espaces scéniques intégrés

 

Analyser le contenu technique des documents.

S’assurer que si des mesures sont exigées elles ont bien été réalisées

Prescrire la réalisation des vérifications périodiques non effectuées.

Déterminer les installations nécessitants des essais suites à des dysfonctionnements.

Contrôler les travaux exécutés.

Prescrire les travaux pour lever les anomalies.

Chauffage article CH58

 

TC

Rapport par OA si L1 ou L2 pour les espaces scéniques isolables ou L pour les espaces scéniques intégrés

 

Gaz article GZ28

 

TC

 

 

Gaz médicaux article U41

 

TC

 

 

Ascenseurs trottoirs mécaniques articles AS9 et AS10

TC

TC

 

Rapport par OA pour les 1,2,3,4 catégorie

Grande cuisine article GC19

 

TC

 

 

Electricité et éclairage article EL19 et EC15

 

TC pour les M1, M2, S1, S2, L et P

Rapport par OA si L1 ou L2 pour les espaces scéniques isolables ou L pour les espaces scéniques intégrés

 

Moyens de secours

 

TC

OA pour SSI A ou B

 

Installations concernées

Documents à demander et périodicité

6 mois

1 ans

3 ans

5 ans

SG

 

OA

 

 

CTS

OA deux ans en alternance avec TC pour les installations électriques

TC : Technicien compétant, OA : Organisme agrée

 

 

 

 

VISITE D’OUVERTURE OU DE RECEPTION DE TRAVAUX :

 

ACTIONS A ENTREPRENDRE

Documents concernées

Actions

Suites à donner

Registre de sécurité

A consulter dans les cas d’une réception pour un établissement ouvert au public et s’assurer qu’il est complet.

Demander les documents manquants et prescrire leur fourniture le cas échéant

Prescriptions émises lors de l’instruction des dossiers

Vérifier si des suites ont été données à ces prescriptions

En cas de non respect s’assurer que les solutions retenues offrent un niveau de sécurité suffisant.

Rapports de vérifications techniques

A demander selon le tableau ci-dessous

Voir tableau ci-dessous

Dossier d’identité SSI

Vérifier le contenu et l’existence du PV de réception

Porter un avis sur la répartition des zones si celles ci n’ont pas fait l’objet d’un avis lors de l’étude du dossier d’aménagement

A demander si modification du SSI.

Demander de le faire établir en cas d’absence

Vérifier par sondage, la répartition des zones, la conformité du matériel, son implantation et son fonctionnement

Prescrire si dysfonctionnement ou non conformité du matériel et de son installation

PV de matériels ou de matériaux

S’assurer que les différents PV ont été fournis

En cas de doute sur le matériel installé s’assurer qu’il fait l’objet d’un PV

Si nécessaire vérifier que leur installation est conforme aux PV

Demander la fourniture des PV manquants

Prescrire en cas d’installation non conforme au PV

Attestation de conformité gaz

A demander si travaux sur gaz

S’assurer qu’elle a été visée par l’organisme agrée

Si absence interdire mise en gaz jusqu’à production et visa par l’organisme agrée

Documents en vu de la délivrance de l’attestation de conformité pour les CTS

Vérifier qu’ils ont tous été établis et remis à la commission

Avis défavorable à la délivrance de l’attestation de conformité s’il manque un document

OA : Organisme agrée, TC : Technicien compétant, BV : Bureau de vérification


 


VERIFICATIONS INITIALES ET DE FIN DE TRAVAUX

Installations concernées

Catégorie

Documents à demander

Suites à donner

Toutes installations rapport de fin de travaux

Toutes catégories

Les rapports de fin de travaux portent sur la conformité des installations par rapport aux articles du règlement de sécurité. Le vérificateur n’a pas obligation de procéder à une vérification exhaustive et d’indiquer le détail des mesures qu’il a effectué. Cette mission peut être effectuée a un instant quelconque de l’avancement du chantier

 

Electricité Vérification initiale

Toutes catégories

Le rapport de vérification initial correspond au 1er rapport de vérification périodique. Il est différent du rapport de fin de travaux et correspond pour l’organisme agrée a une mission différente. Il doit faire apparaître, entre autre, la liste exhaustive des installations vérifiées et le résultat des mesures effectuées. Le détail du contenu de ce rapport est défini dans l’annexe 2 de l’arrêté du 10 octobre 2000 portant sur la vérification des installations électriques au titre de la protection des travailleurs Cette mission est effectuée à la mise en service de l’installation.

 

Attestation de solidité à froid

1,2,3 et  4

Attestation de solidité à froid par OA

Analyser le contenu technique des documents.

Prescrire la réalisation des vérifications non effectuées.

Déterminer les installations nécessitants des essais suites à des dysfonctionnements.

Contrôler les travaux exécutés.

Prescrire les travaux pour lever les anomalies.

Construction article CO

1,2,3,4

OA Rapport de fin de travaux

4,5

TC

Article AM

1,2,3,4

OA Rapport de fin de travaux

4,5

TC

Désenfumage article DF8

1,2,3,4,5 avec  locaux à sommeil

OA Rapport de fin de travaux

4,5

TC

Chauffage article CH58

1,2,3,4

OA Rapport de fin de travaux

4,5

TC

Gaz article GZ28

1,2,3,4

OA Rapport de fin de travaux

5

TC

Gaz médicaux article U41

1,2,3

OA Rapport de fin de travaux

4,5

TC

Installations concernées

Catégorie

Documents à demander

Ascenseurs trottoirs mécaniques articles AS9 et AS10

1,2,3,4

OA Rapport de fin de travaux

4,5

TC

Grande cuisine article GC19

1,2,3,J4

OA Rapport de fin de travaux

4,5

TC

Electricité et éclairage article EL19 et EC15

1,2,3,4,5 avec locaux à sommeil

OA rapport de vérification initiale

4,5

TC

Moyens de secours

1,2,3,4,5 avec locaux à sommeil

OA Rapport de fin de travaux

4,5

TC

SSI A ou B

OA Rapport de fin de travaux

SG

 

OA

CTS

 

BV pour ossature et enveloppe, OA pour installations techniques

5.2.3       VISITE DE L’ETABLISSEMENT

 

L’agent doit effectuer la visite des locaux de l’établissement avec les autres membres de la commission. Il peut en accord avec ceux-ci procéder seul au contrôle des installations relevant de sa compétence. De même certains essais, comme l’alarme incendie, peuvent nécessiter que les différents membres se répartissent le travail de contrôle.

 

Les essais doivent être effectués par les personnels de l’établissement ou par les installateurs. Ils ne devront pas être destructifs vis à vis des installations techniques à l’exception des consommables, et ils ne doivent pas mettre en cause la sécurité du public reçu.

 

Si au cours des essais, l’agent découvre des anomalies de fonctionnement il doit en informer les autres membres de la commission et le responsable de l’établissement. Il doit réaliser les investigations nécessaires pour déterminer les conséquences de ces dysfonctionnements sur la sécurité du public, afin de pouvoir émettre un avis en toute connaissance de cause.

 

Les paragraphes suivants traitent en fonction des articles du règlement de sécurité les essais que l’agent peut effectuer. Il va de soi que ceux-ci devront être adaptés au cas particulier de chaque établissement.

Ces essais n’ont pas pour but de contrôler le travail d’un organisme agrée ou d’un technicien compétent. Ils sont un outil indispensable pour l’analyse du risque.

 

 

VISITE PERIODIQUE :

 

Installations

Actions

Suites à donner

Toutes installations

Essais de fonctionnement exclusivement. Ils sont réalisés par sondage.

Aucun avis ne doit être porté sur la conformité d’installations ayant déjà été réceptionnées par une commission de sécurité.

Prescrire sur les dysfonctionnements apparus lors des essais

CO

Essais des portes à fermeture automatique et des portes équipées d’un dispositif de verrouillage électromagnétique

Essais pour les portes motorisées si elles ne possède pas de dispositif de réouverture par énergie mécanique intrinsèque.

Prescrire sur les dysfonctionnements apparus lors des essais

 

Prescrire la mise en place d’un dispositif de réouverture par énergie mécanique intrinsèque si la porte ne s’ouvre pas lors de l’essai

AM

Aucun essai

Néant

DF

Vérification du fonctionnement de l’installation dans  au moins une zone représentative de l’installation

Prescrire sur les dysfonctionnements apparus lors des essais

CH

Vérification du fonctionnement des clapets télécommandés

Prescrire sur les dysfonctionnements apparus lors des essais

GZ

Aucun essai

Néant

EL

Essais CPI et DDR si nécessité

Prescrire sur les dysfonctionnements apparus lors des essais

EC

BAES de type SATI aucun essai

Autres BAES essais de fonctionnement

Source centralisée essais si possible

Pas d’essais d’autonomie

Prescrire sur les dysfonctionnements apparus lors des essais

 

AS

Essais du non-stop

Prescrire sur les dysfonctionnements apparus lors des essais

GC

Aucun essai

Néant

MS

Essais de détection et/ou de déclencheurs manuels

Prescrire sur les dysfonctionnements apparus lors des essais

IGH

Essais des installations de sécurité sur au moins deux  niveaux

Essai à vide des groupes électrogènes

Prescrire sur les dysfonctionnements apparus lors des essais

Effets spéciaux

Aucun essais si les installations n’ont pas été modifiées

Essais des lasers si modification des réglages

Prescrire si le faisceau laser atteint le public

Installations

Actions

Suites à donner

L

Essai du dispositif d’obturation de la baie de scène

Essai des automatisme en configuration de spectacle

Prescrire sur les dysfonctionnements apparus lors des essais et éventuellement le déplacement des décors gênant sa fermeture

Prescrire sur les dysfonctionnements apparus lors des essais

P

Essai des automatisme en configuration de spectacle

Prescrire sur les dysfonctionnements apparus lors des essais

T

Pas d’essai si la visite ne porte que sur l’aménagement d’un salon

Néant

R

A la demande du chef d’établissement il peut être procédé à un essai d’évacuation

Prescrire si difficultés dans l’évacuation des élèves

SG

Essai de la soufflerie de sécurité

Pas d’essai sur le temps de dégonflement

Prescrire sur les dysfonctionnements apparus lors des essais

CTS

Essai de la sonorisation servant à la diffusion de l’alarme générale

Prescrire si elle n’existe pas

 

 

VISITE D’OUVERTURE OU DE RECEPTION DE TRAVAUX

 

Installations

Actions

Suites à donner

Toutes installations

Essais en vu de tester le fonctionnement et la conformité de l’installation. Ils sont réalisés par sondage.

Prescrire sur la levée des non conformité et sur les dysfonctionnements.

CO

Essais des portes à fermeture automatique

Essais des portes équipées d’un dispositif de verrouillage électromagnétique

Essais pour les portes motorisées

Prescrire sur la levée des non conformité et sur les dysfonctionnements.

AM

Vérification de la conformité des matériaux et de leur mode de pose.

Matériaux sans PV possibilité d’un essai par inflammation de l’échantillon

 

 

 

Prescrire le remplacement du matériau s’il n’est pas conforme

 

Prescrire sur la modification de son mode de pose s’il diffère de celui du PV

Installations

Actions

Suites à donner

DF

Vérification de la conformité de l’installation

Vérification du fonctionnement de l’installation dans  au moins une zone représentative de l’installation

Prescrire sur la levée des non conformité et sur les dysfonctionnements.

CH

Vérification de l’emplacement

Vérification du fonctionnement pour les clapets télécommandés

Prescrire la mise en place des clapets manquants

Prescrire sur les dysfonctionnements

GZ

Aucun essai

Néant

EL

Essais des source de sécurité si le bâtiment n’est pas en exploitation

Essais de la coupure d’urgence de mise hors tension générale, des CPI, des DDR si nécessité

Prescrire sur les dysfonctionnements

EC

Essais de BAES

Source centralisée si possible

Pas d’essais d’autonomie

Prescrire sur les dysfonctionnements

 

AS

Essai du non stop

Prescrire sur les dysfonctionnements

GC

Action sur l’arrêt d’urgence prévu à GC4

Prescrire sur les dysfonctionnements

MS

Essais de détection et/ou de déclencheurs manuels

Vérification de la répartition des zones

 

Prescrire sur les dysfonctionnements

Prescrire sur une nouvelle répartition des zones en cas de non conformité

IGH

Essais des installations de sécurité sur au moins deux  niveaux

Essai en charge des groupes électrogènes

Prescrire sur les dysfonctionnements

Effets spéciaux

Vérification de la zone de tir du laser

Vérification de l’existence de la ventilation mécanique pour les machines à fumée

Prescrire si le faisceau laser atteint le public

Interdire la machine à fumée si absence de ventilation mécanique ou débit non conforme

L

Essai du dispositif d’obturation de la baie de scène

Essai des automatismes en configuration de spectacle

Essai de remise en lumière après interruption accidentelle de la projection

Prescrire sur les dysfonctionnements apparus lors des essais et éventuellement le déplacement des décors gênant la fermeture de la baie de scène

Installations

Actions

Suites à donner

M

Pour les centres commerciaux vérification de la diffusion de l’alarme générale dans le mail et dans les moyennes surface de la zone d’alarme concernée

Prescrire sur les dysfonctionnements

O

Essais en charge des groupes électrogènes si le bâtiment n’est pas en exploitation

Audibilité du signal de l’alarme générale dans les chambres

 

Prescrire sur les dysfonctionnements

P

Essai des automatismes en configuration de spectacle

Prescrire sur les dysfonctionnements

U et J

Essais en charge des groupes électrogène si l’établissement n’est pas en exploitation

Vérification de la bonne répartition des dispositifs utilisés pour l’AGS

Prescrire sur les dysfonctionnements et la répartition des dispositifs utilisés pour l’AGS

 

Détail des essais figurant dans les tableaux ci-dessus :

 

CO

 

Article CO46

Les portes d’issues de secours équipées d’un dispositif de verrouillage électromagnétique peuvent être essayées selon les deux cas suivants :

-        Commande manuelle :

Essai du dispositif de commande manuelle de déverrouillage situé à proximité de l’issue.

Pour les portes équipées d’une unité de gestion et de contrôle d’issues de secours il doit être vérifié les temporisations T1 et T2 définies à l’article CO46.

 

-        Commande automatique :

Contrôle du déverrouillage lors de l’essai de l’équipement d’alarme. Il doit être sans temporisation lors d’une DI et s’effectuer au moment du déclenchement de l’alarme générale dans les autres cas.

 

Article CO47

Les portes à fermeture automatique sont essayées selon les deux cas suivants :

-        Commande manuelle :

Action sur le dispositif de commande de la zone de compartimentage correspondante, situé sur l’unité de commande du CMSI.

-        Commande automatique :

Contrôle de la fermeture lors de l’essai de l’équipement d’alarme. Elle doit être sans temporisation lors d’une DI et s’effectuer au moment du déclenchement de l’alarme générale dans les autres cas.

Si la porte est équipée d’un DAD celui-ci devra être essayé.

 

Article CO48

Essai de l’ouverture des portes automatiques (portes coulissantes ou battantes) par action sur le déclencheur manuel de proximité ou par coupure de leur alimentation électrique.

Pour les portes battantes il devra être vérifié en plus que leur ouverture s’obtient par simple poussée.

 

AM

 

Il n’y a aucun essai à réaliser sur les matériaux ayant fait l’objet d’un procès-verbal de réaction au feu et installés dans les conditions spécifiées sur le procès verbal.

 

Dans les autres cas, pour des revêtements de décoration flottants on peut réaliser un test par inflammation d’un échantillon. Le développement rapide d’une flamme dénote un caractère relativement inflammable de ce matériaux. Dans ce cas il ne répond pas à des exigences M1 ou M0. Toutefois, ce type de test ne peut ce substituer à un essai de réaction au feu. Il doit être utilisé avec prudence et ne donne aucune information exploitable en cas de non propagation de la flamme.

 

DF

 

Essais des commandes

 

-        Commande manuelle :

Les commandes manuelles doivent être essayées quelque soit le type de désenfumage.

S’il y a obligation d’avoir une signalisation des DAS elle doit être contrôlée lors de cet essai.

Les signalisations de la position (ouvert ou fermé) des sectionneurs de proximité des ventilateurs de désenfumage peuvent être contrôlées.

 

-        Commande automatique :

Les commandes automatiques doivent être essayées quelque soit le type de désenfumage.

Il est réalisé à partir d’un détecteur incendie de la zone considérée.

S’il y a obligation d’avoir une signalisation des DAS elle doit être contrôlée lors de cet essai.

Pour le désenfumage réalisé par conduit collectif, un essai complémentaire doit être effectué dans une autre zone desservie par ce conduit sans acquittement du processus de mise en sécurité afin de contrôler le maintien en position fermée des volets de désenfumage.

Il doit être contrôlé que les ventilations mécaniques, à l’exception de la VMC et de celles qui participent au désenfumage, sont mises automatiquement à l’arrêt.

 

Mesures des débits et pressions

 

En cas doute sur la conformité des pressions, des débits et des vitesses de passage d’air il peut être nécessaire de procéder à des mesures.

 

Ce type de mesures est limité par l’accessibilité des matériels.

 

Leur mise en œuvre est décrite dans le guide correspondant.

 

Utilisation de fumigènes

 

Le fumigène peut s’avérer utile quand on veut matérialiser le déplacement de fumées. Toutefois, les fumées sont froides et ne produisent pas les mêmes effets aérauliques que les fumées issues d’un incendie.

 

De ce fait l’utilisation de fumigènes est limitée à une extraction mécanique. Le résultat n’est vraiment probant que dans le cas ou le balayage s’effectue correctement. Dans le cas contraire aucune déduction ne peut être tirée.

 

Par ailleurs, il est nécessaire de s’assurer avant l’essai que les amenées d’air sont exclusivement réalisées par les dispositifs prévus à cet effet. Ce qui impose la fermeture des portes et fenêtres non utilisées pour le désenfumage.

 

CH

 

Aucun essai sur les clapets auto-commandés ne doit être réalisé.

 

Les clapets télécommandés sont essayés :

-        Par la commande manuelle de la zone de compartimentage correspondante.

-        Par commande automatique lors de l’essai d’une détection incendie dans la zone de compartimentage correspondante.

 

S’il y a obligation d’avoir une signalisation des DAS elle doit être contrôlée lors de cet essai.

 

Aucun essai ne doit être effectué sur les dispositifs de sécurité des chaudières, ainsi que sur les dispositifs de sécurité de leur alimentation en fioul et en gaz.

 

GZ

 

Aucun essai ne doit être réalisé sur les installations de gaz. Y compris pour le dispositif de sécurité coupant l’alimentation des brûleurs des appareils de cuisson en cas d’extinction de la flamme demandé par l’article EF 12 de l’arrêté du 9 janvier 1990.

 

EL

 

Essais de fonctionnement

 

Une source de sécurité est essayée en charge par coupure de l’alimentation normal/remplacement.

Cet essai est effectué lors de la réception d’un bâtiment et en l’absence de public. Dans le cas d’un contrôle périodique cet essai n’est réalisé que si l’établissement n’est pas ouvert au public. Dans les autres cas l’essai en charge ne doit pas être réalisé.

 

Les sources de remplacement peuvent être testées dans les établissements comportant des locaux à sommeil dans les mêmes conditions que les sources de sécurité. Il n’y a pas de nécessité de tester les sources de remplacement dans les autres établissements.

 

 

La coupure de l’alimentation électrique par action sur l’arrêt d’urgence de mise hors tension général peut s’avérer nécessaire pour contrôler que les installations de sécurité restent alimentées par la source normale. Cet essai ne doit pas être réalisé si l’établissement est ouvert au public.

 

Essai du contrôleur permanent d’isolement dans un schéma de liaison à la terre IT par action sur le bouton test.

 

Essai des disjoncteurs différentiels par action sur le bouton test.

 

Mesures électriques

 

Des mesures peuvent être effectuées sur les installations électriques. Leur mise en œuvre est décrite dans le guide correspondant.

 

EC

 

Aucun essai relatif à la vérification de l’autonomie d’un éclairage de sécurité ne doit être effectué dans un établissement en exploitation (notamment pour les blocs autonomes)

 

Par blocs autonomes

 

Essai de fonctionnement de l’éclairage de sécurité après coupure de l’alimentation électrique des circuits Lumière où ils sont installés dans le cas de blocs autonomes sans système automatique de test intégré (non SATI)

 

Pour l’éclairage de sécurité réalisé au moyen de blocs autonomes avec système automatique de test intégré (SATI), cet essai n’est pas obligatoire. Le système automatique de test intégré vérifie régulièrement l’autonomie de la batterie d’accumulateurs de l’appareil et l’état des lampes de sécurité. Le résultat de ce contrôle est reporté sur des LED disposées sur l’appareil. (LED verte allumée = Contrôle satisfaisant, LED jaune ou orange allumée = Contrôle non satisfaisant).

 

Dans le cas d’utilisation d’une centrale et des blocs autonomes adressables, Essai de l’allumage des B.A.E.S. sans coupure secteur par action sur la touche « Allumage » de la centrale.

 

Dans le cas d’utilisation de BAEH pour compléter l’éclairage de sécurité par B.A.E.S.( cas de certains hôtels, par exemple), il y a lieu :

Essai de fonctionnement des BAEH dès la coupure de l’alimentation électrique normale et mise à l’état de repos des B.A.E.S. suivi de l’essai de mise en fonctionnement des B.A.E.S. dès le déclenchement du processus d’alarme.

 

Par source Centralisée

 

Essai de fonctionnement de l’éclairage de sécurité en cas de défaillance de l’éclairage normal/remplacement éventuellement après coupure de l’alimentation électrique du dispositif de charge.

 

AS

 

Le non arrêt des cabines d’ascenseurs dans la zone sinistrée est contrôlé lors de l’essai de la détection incendie dans les établissements de types U et J.

 

Le dispositif de commande accompagné, le dispositif d’appel prioritaire et l’interphone doivent être essayés dans les types U et J.

 

GC

 

Essai de la coupure d’urgence prévue à GC4 afin de vérifier le maintien en fonctionnement des ventilateurs d’extraction des buées et des graisses assurant le désenfumage de la cuisine.

 

MS

 

L’essai d’alarme incendie est réalisé à partir d’un détecteur automatique d’incendie ou d’un déclencheur manuel. Il est à noter que l’utilisation d’un foyer type est réservé à la réception d’une installation et en l’absence de public.

 

Lors de l’essai d’alarme incendie il faut s’assurer de la bonne audibilité de l’alarme générale.

 

Il permet aussi de contrôler les différents automatismes prévus par la réglementation ainsi que le fonctionnement des différentes signalisations.

 

Il est nécessaire de s’assurer lors de l’essai que les personnels chargés de la surveillance du tableau de signalisation des équipements d’alarme des types 1 et 2 connaissent le fonctionnement de ces appareils. De même il faut s’assurer que l’établissement possède un personnel qualifié pour pouvoir exploiter l’alarme restreinte en cas de temporisation.

 

IGH

 

Les essais à réaliser dans les IGH dépendent des solutions techniques retenues au moment de leurs construction.

 

Les essais de désenfumage, de détection incendie, des sources de sécurité et de remplacement et des ascenseurs s’apparentent à ceux définis ci-dessus pour les ERP.

 

En plus des essais décrits ci-dessus ont peut réaliser les essais complémentaires suivants :

-        Essai de démarrage des groupes électrogènes à vide.

-        Essai de la commande centralisée de déverrouillage située au PCS pour les dispositifs répondant à l’article GHW7.

-        Essai des dispositifs phoniques de liaison entre le PCS et les circulations horizontales communes.

 

EFFETS SPECIAUX

 

Lorsque des installations particulières pour effets scéniques sont mises en œuvre dans des emplacements recevant du public ou sur la voie publique, tels que machine à fumée ou laser, un essai fonctionnel peut être demandé afin d’apprécier les mesures de sécurité prises pour respecter les dispositions des instructions techniques ou normes les concernant.

 

L

 

Essai du dispositif d’obturation de la baie de scène dans un espace scénique isolable.

 

Essai de remise en éclairage normal de la salle en cas d’interruption accidentelle de la projection cinématographique (L45). Cet essai ne peut être réalisé que si un projectionniste est présent.

 

L’essai des automatismes prévus à l’article L16§2 est réalisé en plaçant la salle en configuration de spectacle.

 

M

 

Dans un centre commercial ont doit s’assurer que l’alarme générale est diffusée dans le mail et les exploitations de plus de 300m². Un tel essai n’est possible que si le public n’a pas accès au centre commercial.

 

P

 

L’essai des automatismes prévus à l’article P22§3 est réalisé en plaçant la salle en configuration de spectacle.

 

SG

 

Essai de fonctionnement de la soufflerie de sécurité (SG9).

 

CTS

 

Essai de la sonorisation secourue.

 

5.2.4       DELIBERATION DE LA COMMISSION

 

La visite d’un établissement fait l’objet de la rédaction d’un compte rendu (CR). Il est établi en collaboration avec les autres membres de la commission.

 

La rédaction du CR peut être précédé d’un débat dans lequel l’agent expose à la commission son avis en le motivant. Il est souhaitable que  ce débat soit effectué en l’absence des responsables de l’établissement.

 

La rédaction de ce document est souvent réalisée à partir d’un canevas type dans lequel il est indiqué l’ensemble des éléments nécessaires à la formulation de l’avis. Il peut comporter les éléments suivants :

-         La description succincte des locaux visités.

-         Les principales installations techniques de l’établissement.

-         Les suites données aux prescriptions formulées par les services de sécurité lors de l’étude des dossiers.

-         Le classement de l’établissement (type et catégorie) et la réglementation applicable

-         La liste des principaux documents consultés au cours de la réunion préalable et éventuellement les observations importantes qui y ont été relevées.

-         Les informations complémentaires données par le responsable de l’établissement.

-         La suite donnée aux prescriptions antérieures lors d’un contrôle périodique.

-         La liste exhaustive des essais effectués au cours de la visite et le résultat de ces essais. Éventuellement les essais qui n’ont pu être effectuer et la raison évoquée par le responsable de l’établissement.

-         L’avis formulé par la commission

-         La liste des prescriptions formulées.

 

L’avis émis par la commission ne peut être que favorable ou défavorable (lorsque les conditions le permettent ). La mention « avis favorable sous réserve … » est interdite. En effet l’autorité de police a besoin d’un avis clair pour statuer sur les suites à donner.

 

Donner un avis défavorable est un acte qui peut avoir des répercussions financières ou juridiques importantes. Il ne peut être donné à la légère, et doit toujours être motivé. Il découle de manquements importants ou répétés aux principes fondamentaux de la sécurité incendie. Dans ce cas il faut au moment de la rédaction distinguer les observations qui motivent l’avis défavorable des autres. Aucune prescription ne peut être émise si l’avis est défavorable. Le constat d’anomalies doit être détaillé et ne laisser place à aucune ambiguïté.

 

L’agent amené à prononcer un avis défavorable peut toujours demander conseil à sa hiérarchie. La personne contactée doit alors mettre en jeu son expérience pour pouvoir le conseiller en dehors de toutes polémiques et avec le maximum de recul et de lucidité. Sa responsabilité est engagée dans la formulation de l’avis, et sa prise de décision doit être consignée dans les pièces annexes du dossier.

 

Dans le cas d’un avis favorable des prescriptions peuvent être émises elles doivent être justifiées par les articles réglementaires qui les concernent.

 

Il ne peut y avoir de délai imposé par la commission pour la réalisation de prescriptions. Il appartient à l’exploitant d’y satisfaire au plus tôt. Le seul délai prévu est celui de l’article R 123-52 du Code de la Construction et de l’Habitation, qui permet au maire d’accorder un délais pour l’exécution de l’arrêté. Toutefois le Maire peut imposer un délai à l’exploitant lorsqu’il y a des observations mettant en danger le sécurité du public.

 

Si des divergences d’avis apparaissent entre les membres de la commission au moment du débat, l’agent peut proposer au président de la commission :

-         Le vote prévu à l’article 39 du décret  précité.

-         La rédaction d’un compte rendu sur lequel l’avis motivé de chaque membre est précisé.

 

Aucun membre de la commission ne peut s’opposer à la rédaction d’observations ou de prescriptions justifiées d’un autre membre.

 

L’analyse conduisant à la formulation de l’avis peut suivre le logigrame suivant :



Les tableaux suivants donnent des éléments de réponses aux questions posées dans ce logigrame en fonction des cheminements A, B, C ou D.

 


VISITES PERIODIQUES :

 

Eléments de réponses aux questions du logigrame

Installations et documents

A

B

C

D

Aménagements non déclarées

Diminution du niveau de sécurité

Aucune solution

 

 

Rapports ou fiches de vérifications

Aucun cas

 

Aucun cas

 

Extrait du registre de sécurité pour les CTS

Si inexistant ou s’il n’est plus en cours de validité

Aucune solution

 

 

Portes à fermeture automatique

Aucun cas

 

Aucun cas

 

Portes verrouillées électromagnétiquement

Portes d’issues de secours ne fonctionnant pas

Maintenir les portes déverrouillées

 

 

Portes motorisées

Portes d’issues de secours ne fonctionnant pas

Maintenir les portes ouvertes

 

 

Désenfumage

Installation hors service ou Installation ayant des dysfonctionnements partiels entraînant une mise en danger directe

Aucune solution

Installation ayant des dysfonctionnements partiels sans entraîner de mise en danger

Remise en fonctionnement de l’installation

Gaz

Fuite

Arrêt de l’alimentation en gaz

 

 

Gaz

Bouteilles dans chambres d’hôtel

Aucune solution

Bouteilles en grand nombre dans cuisine ou Laboratoires hors cas réglementaires

Suppression des bouteilles

Source de sécurité

Mise hors service

Aucune solution

 

 

Source de remplacement pour locaux à sommeil

 

 

Mise hors service

Personnels de surveillance pour effectuer des rondes la nuit

Ascenseurs et escaliers mécaniques

Aucun cas

 

Aucun cas

 

Cuisines

Aucun cas

 

 

Aucun cas

 

BAES

Installation entièrement hors service

Aucune solution

 

 

Installation partiellement hors service rendant difficile l’évacuation

Personnels pour guider lors d’une évacuation

Installations et documents

A

B

C

D

Equipement d’alarme incendie

Installation hors service

Aucune solution

Mauvaise diffusion de l’alarme générale rendant impossible l’évacuation des zones concernées

Personnels pour informer le public qu’i doit évacuer les lieux

Effets spéciaux

Aucun cas

 

Aucun cas

 

SG

 

 

Soufflerie de sécurité hors service

Personnel pour faire évacuer en cas de panne de la soufflerie normale

 

 

 

 

VISITES D’OUVERTURE OU DE RECEPTION DE TRAVAUX

 

Eléments de réponses aux questions du logigrame

Installations et documents

A

B

C

D

Travaux non terminés

Travaux ayant une influence sur le niveau de sécurité et entraînant une diminution de celui ci

Aucune solution

 

 

Prescriptions émises lors de l’instruction des dossiers

Non réalisée et entraînant une mise en danger directe

Aucune solution

Non réalisée mais n’entraînant pas de mise en danger

Prescrire leur réalisation et le cas échéant des mesures compensatoires

Attestation de solidité à froid (Après construction)

Tout les cas

Aucune solution (Pas de visite possible)

 

 

Aménagements non prévus aux dossiers

Diminution du niveau de sécurité

Aucun cas

 

 

Absence de rapport de vérification initiale des installations électriques avec rapport de fin de travaux

Aucun cas

 

Aucun cas

 

Absence de rapport de vérification initiale des installations électriques sans rapport de fin de travaux

Tout les cas

Aucune solution

 

 

Absence de rapports de fin de travaux

L’absence de document rend  impossible tout avis

Aucune solution

 

 

Dossier d’identité du SSI absent ou incomplet

Aucun cas

 

 

 

Aucun cas

 

Installations et documents

A

B

C

D

PV divers manquant

De visu le matériau ou le matériel n’est pas conforme et fait courir un danger

Dépose

 

 

Absence de l’attestation de conformité gaz

Aucun cas

 

Aucun cas

 

Absence de tout ou partie des documents en vu de la délivrance de l’attestation de conformité  pour les CTS

Tout les cas

Aucune solution

 

 

Portes à fermeture automatique et porte motorisée

Aucun cas

 

Aucun cas

 

Portes verrouillées électromagnétiquement

Portes d’issues de secours ne fonctionnant pas

Maintenir les portes déverrouillées

 

 

 

Désenfumage

Installation hors service ou Installation ayant des dysfonctionnements partiels entraînant une mise en danger directe

Aucune solution

Installation ayant des dysfonctionnements partiels sans entraîner de mise en danger

Remise en fonctionnement de l’installation

Désenfumage

Non conformité rendant inefficace le désenfumage ou aggravant de façon significative le niveau de sécurité

Aucune solution

Non conformité n’aggravant pas de façon significative le niveau de sécurité

Installation pouvant être acceptée en l’état ou remise en conformité

Gaz

Fuite

Arrêt de l’alimentation en gaz

 

 

Source de sécurité

Hors service

Aucune solution

 

 

Source de remplacement pour locaux à sommeil

 

 

Hors service

Personnels de surveillance pour effectuer des rondes la nuit

Ascenseurs et escaliers mécaniques

Aucun cas

 

Aucun cas

 

Cuisines

Aucun cas

 

Aucun cas

 

BAES

Installation entièrement hors service

Aucune solution

 

 

Equipement d’alarme incendie

Installation hors service

Aucune solution

 

 

Effets spéciaux

Aucun cas

 

 

Aucun cas

 

Installations et documents

A

B

C

D

L et P Non respect des dispositions sur les automatismes en configuration spectacle

Aucun cas

 

Aucun cas

 

 

 

Q3/R3 : Quand peut ont définir une mise en danger ?

 

Il y a mise en danger lorsque les dispositions constructives ou techniques sont réalisées de telle façon que le public encoure un risque en cas d’incendie, à savoir :

 

-        Difficultés pour l’accès des secours

-        Nombre de dégagements insuffisant pour l’évacuation

-        Matériaux et/ou concept de construction entraînant une propagation rapide de l’incendie

-        Absence d’éclairage de sécurité rendant impossible l’évacuation

-        Absence de moyens pour diffuser l’alarme générale

 

5.3        SUIVI DE LA COMMISSION

 

La fiche technique est une pièce importante du dossier, elle permet de visualiser facilement les principales installations de sécurité et caractéristiques particulières de l’établissement. Elle doit être soigneusement tenue à jour après chaque visite.

 

Dès le retour à la DPSP, l’agent doit informer le chef de service des difficultés qui ont pu apparaître dans l’accomplissement de sa mission. Il présente le CR, et éventuellement il débat avec lui des difficultés ou problèmes techniques rencontrés (s’il ne peut le faire le jour de la visite, il présente le dossier lors de la pré commission du Jeudi )

 

L’agent met à jour le dossier et classe celui-ci dans les archives. S’il le souhaite, il peut faire un rapport complémentaire à usage interne qu’il joint aux pièces annexes du dossier.